Psychologie du deuil :
vous aider à comprendre, vous accompagner dans le deuil vers Caen

Nos Pompes Funèbres vous offrent un espace d’écoute, de soutien et de respect, où vous pourrez exprimer vos émotions, vos besoins et vos difficultés.


Si vous en avez besoin, nous vous accompagnons dans les cinq étapes du deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation. Nous vous aidons à trouver du sens à votre expérience, à vous reconnecter à vous-même et à la vie.


Ne restez pas seul, nous sommes avec vous. Contactez-nous pour prendre rendez-vous.


Les 5 étapes du deuil : comment les reconnaître et les surmonter ?

Le deuil est un processus normal face à la perte d’un être cher. Il peut se subdiviser en plusieurs étapes, qui sont plus ou moins longues selon les individus. Ces étapes représentent un schéma général qui sera différent pour chacun, dans sa manifestation, son cheminement ou sa durée.

Ces étapes sont :

- Le déni  : c’est le refus de croire ou d’accepter la réalité du décès. C’est une réaction de défense qui permet de se protéger du choc et de la douleur.


- La colère  : c’est l’expression de la frustration, de la révolte et du sentiment d’injustice face à la perte. C’est une réaction de rébellion qui permet de se libérer de l’impuissance et de la culpabilité.


- Le marchandage  : c’est la tentative de négocier avec soi-même, avec Dieu ou avec le destin pour éviter ou retarder la séparation. C’est une réaction d’espoir qui permet de chercher un sens à l’épreuve et de se raccrocher à la vie.


- La dépression  : c’est la prise de conscience de la réalité et de l’irréversibilité du décès. C’est une réaction de tristesse qui permet de faire le deuil de ce qui a été perdu et de ce qui ne sera plus.


- L’acceptation  : c’est le fait d’admettre et d’intégrer la perte dans sa vie. C’est une réaction de paix qui permet de se reconstruire et de se projeter dans l’avenir.

Le déni
Synthèse de Carole Lavielle-Vergondy 

Inspirée des œuvres de Freud Deuil et mélancolie, et d’Elisabeth Kübler-Ross Sur le chagrin et sur le deuil et Accueillir la Mort

Le déni est la façon qu’a notre cerveau de nous protéger de la brutalité de la perte d’un être cher. Le choc d’un décès paralyse tout notre être et nous plonge dans la torpeur. Nous ne pouvons croire aux changements de notre réalité ; c’est à ce stade inconcevable.


C’est pourquoi nous tombons dans une spirale de questionnement. Notre cerveau cherche à retrouver ces anciens repères.


  • Est-ce que ça s’est réellement produit ?
  • Ce doit être une erreur.
  • Je ne peux pas croire que ce soit vrai.


Afin de gérer ce traumatisme, une personne endeuillée dans une période de déni ne peut s’empêcher de parler de la perte qu’il subit. Et ceci est tout à fait normal. C’est une façon de gérer le traumatisme. Nous analysons en boucle les circonstances.


Ce travail permet de prendre conscience en douceur de l’évidence. Dans les étapes du deuil, le déni permet d’entrer dans la voie de la guérison.


Quand nous sortons doucement de cette étape, nous voyons alors tous nos sentiments refoulés remonter à la surface. C’est le début d’une autre étape : la colère.

La colère
Synthèse de Carole Lavielle-Vergondy

Inspirée des œuvres de Freud Deuil et mélancolie, et d’Elisabeth Kübler-Ross Sur le chagrin et sur le deuil et Accueillir la Mort

Quand nous sortons de la torpeur et que nous prenons la mesure de la perte d’un être cher, nos sentiments refoulés émergent et déferlent sur nous. La colère arrive au moment où nous avons compris que nous pouvons affronter la mort. Elle peut prendre différentes formes et elle cherche une cible.


Notre rancune cible parfois :

  • les médecins, qui n’ont rien pu faire ;
  • nous-même, qui pensons que peut-être nous aurions pu éviter cela… ;
  • pour les croyants, Dieu, qui a laissé faire ;
  • nos proches qui ne nous comprennent pas…


Nous sommes révoltés et paniqués, nous nous sentons incompris, abandonnés et furieux. Nous nous en prenons à nous-même, nous culpabilisons de penser, dire ou faire sortir cette colère. Mais celle-ci est salvatrice, il faut qu’elle s’exprime. Bien sûr, elle doit être maîtrisée, mais son expression est indispensable pour la bonne gestion de nos émotions.


Sous la colère couve la douleur et cette douleur doit sortir. La colère est comme une bouée à laquelle s’agripper, nous ne devons pas l’étouffer. Elle doit être encouragée afin d’être maîtrisée, car la colère, une fois exprimée, finit toujours par s’apaiser, même si nous avons conscience qu’elle reviendra par moments durant toutes les étapes du deuil que nous traversons.


Une fois les vagues de colère refluées, nous entrons dans une autre phase : le marchandage.

Le marchandage
Synthèse de Carole Lavielle-Vergondy

Inspiré des œuvres de Freud Deuil et mélancolie, et d’Elisabeth Kübler-Ross Sur le chagrin et sur le deuil et Accueillir la Mort

Le marchandage dans le deuil peut être décrit comme une trêve temporaire. Et si… est à notre bouche. C’est l’expression de notre sentiment de culpabilité. Comme une envie de remonter le temps et d’imaginer que tout aurait pu être différent si seulement… Nous négocions avec nous-même pour moins ressentir la douleur qui nous accable.


  • Et si je n’avais pas insisté pour sortir…
  • Et si j’avais pu exprimer mes sentiments…
  • Et si j’avais fait ceci ou cela…


Notre esprit revient sur le passé afin d’éviter de vivre dans un présent encore trop douloureux. Cette étape est essentielle dans le deuil, car elle permet à notre esprit d’accepter la situation en douceur. Elle nous donne l’illusion que nous maîtrisons les choses.


En nous confrontant à ce besoin de maîtrise illusoire, nous arrivons avec le temps à prendre conscience que rien ne pourra changer les faits. Le décès est et plus rien ne sera comme avant.


À ce stade, nous entrons dans une autre étape redoutée du deuil : la dépression.

La dépression
Synthèse de Carole Lavielle-Vergondy

Inspiré des œuvres de Freud Deuil et mélancolie, et d’Elisabeth Kübler-Ross Sur le chagrin et sur le deuil et Accueillir la Mort

Quand nous prenons enfin conscience de la réalité, le chagrin prend une autre dimension. La dépression dans le deuil n’est pas une pathologie clinique. Elle est l’une des étapes majeures du deuil qu’il faut traverser. Elle ne doit pas être refoulée, car elle a sa raison d’être.


Le repli sur soi permet d’avoir un temps pour exprimer son chagrin. Acceptons sa présence temporaire afin de faire le tour de nos sentiments, sans culpabiliser. Chercher à tout prix à se sortir de la dépression ne fera que ralentir le deuil.


Durant cet épisode de dépression, la vie n’a plus de sens. Tout nous paraît dérisoire, à quoi bon faire des efforts ?

L’apathie est normale et va faire son œuvre.



Si nous acceptons notre condition, alors notre cerveau pourra travailler à redonner du sens à notre vie. Nous pouvons accepter l’aide de nos proches si ceux-ci ne nous brusquent pas et nous laissent le temps. Sinon, nous pouvons parler à un spécialiste qui saura écouter sans juger et nous encadrer dans cette étape. Car c’est bien de cela dont nous avons besoin : notre besoin, c’est une présence calme, discrète, sûre et souvent silencieuse.


Le moral remontera quand il sera prêt et nous ne devons pas forcer. C’est grâce à de petites choses, de petits événements, du temps et de la patience que nous arrivons à relever doucement la tête. Nous commençons à voir plus loin que demain, nous nous redressons et nous retournons petit à petit dans l’action.


Parfois, nous culpabilisons vis-à-vis de nos défunts comme si vivre était irrespectueux à leur égard. C’est normal, cela ne dure pas, car la vie reprend sa place. L’équilibre revient et nous avons à ce stade compris que nos défunts ne sont plus dans la vie, mais que nous, si.


Alors nous entrons dans la dernière étape de notre deuil : l’acceptation.

L'acceptation
Synthèse de Carole Lavielle-Vergondy

Inspirée des œuvres de Freud Deuil et mélancolie, et d’Elisabeth Kübler-Ross Sur le chagrin et le deuil et Accueillir la Mort

Personne ne se console jamais de la perte d’un être cher. Nous ne faisons qu’accepter un fait établi.

Avoir passé les étapes du deuil, nous a permis d’ancrer ce fait dans notre nouvelle réalité.

La vie passée ne reviendra pas. La vie future doit être écrite avec de nouveaux paramètres.

Cela ne veut pas dire sans eux. Ils resteront présents en nous à jamais.

Nous devons simplement construire avec nos défunts une nouvelle relation.


Accepter cela, c’est :

  • Reprendre goût à la vie
  • Écouter ses besoins
  • S’ouvrir aux autres
  • Démarrer une nouvelle vie
  • Se créer de nouvelles opportunités


L’acceptation est l’aboutissement du travail de deuil.

Le deuil n’a pas une liste d’étapes temporelles et figés.

Nous pouvons très bien prendre plus de temps dans une étape qu’une autre.

Nous pouvons également vivre plusieurs étapes en même temps ou en encore faire des allers-retours dans chacune d’elle.

Mais pour tous, quand le travail de deuil est abouti, la vie reprend ses droits.

Une nouvelle vie, une nouvelle façon d’appréhender le monde, un nouveau chemin.


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